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Un grand homme d’Eglise, un grand missionnaire et une icône des médias nous a quitté. L’illustre disparu a eu une longue vie (89 ans) qu’il est inimaginable de vous la raconter en quelques caractères de quelques papiers A4. Par ailleurs, les non-dits, resteront plus riches que ces quelques mots que nous vous livrons par cette prise de paroles.

Né en 1933, à Piove di Sacco dans la province de Padoue, en Italie, il est entré dans la congrégation des missionnaires comboniens, en 1951. Ordonné prêtre, en 1958, il a travaillé en Italie, en Espagne avant de d’entamer l’étape africaine. Entre 1970- 1974, puis en 1978-84, il a travaillé au Togo, de 1994-1997, il était au Kenyan et enfin en R. D. Congo de 1998-2019.





Le père Nazzareno Gaetano Contran connu sous le pseudonyme Neno, vient de nous quitter. C’est tard dans la nuit du 23 mars que le père Neno est retourné auprès du père éternel, celui qu’il a servi toute sa vie durant à travers différents domaines dont les médias. Il a changé de planète, de la terre vers le ciel. Sans nul doute, il se repose dans les bras de la vierge Marie, cette mère qu’elle a honoré avec dévotion.

Il est parti du Congo contre son grès de suite d’ennuis de santé. Comme il avait l’habitude de passer son temps au jardin de la communauté, il est tombé et s’est fracturé la main gauche. Le traitement d’ici n’ayant pas soulagé ses douleurs atroces, à son âge, la province a jugé bon de l’évacuer en Italie pour y recevoir des soins appropriés, en 2019.





Depuis lors, il n’est plus revenu au Congo quand bien même il avait toujours souhaité ce retour. La pandémie de Covid-19 qui a frappé le monde entier n’a pas non plus favorisé ce retour qu’il a espéré. Puis avec l’âge, se détérioraient sa lucidité et ses capacités cognitives ce qui nécessitait une prise en charge plus approfondie.

Il me sera difficile de vous parler avec netteté de ce grand missionnaire aux qualités peu humaines. Effectivement, le père Neno était un saint vivant qui a vécu en missionnaire identifié à son « Maître Jésus » de qui il portait le nom ‘Nazzareno’ (Nazaréen) et à son fondateur saint Daniel Comboni, qu’il a tant aimé. Il était un bâtisseur de paix et il a consacré une grande partie de sa vie à annoncer l’Evangile par la presse.





Il était d’une intelligence raffinée, pointue, pointillée, perspicace que, qui travaillait avec lui était inscrit dans une école de l’excellence. Il a dirigé pour cela trois de nos centres des médias : - Nigrizia, en Italie, - New people, au Kenyan, et il a commencé et dirigé pendant une quinzaine d’années le Centre Afriquespoir, à Kinshasa pour les circonscriptions comboniennes de l’Afrique Francophone. Il était passionné de l’Afrique et il l’a racontée en exaltant ce qu’il y a de beau, de bon et de vrai dans ce continent.

Un homme calme et attentif aux autres, il était difficile de le démanteler dans son calme qui le caractérisait. Il était d’humour sans pareil. Qui veut s’en convaincre devrait lire sa collection de livres des blagues « Rions un peu 1-10 », que sa plume abondante nous laisse.

Oui, comme le Christ, Neno a vécu en faisant le bien.

Père Neno, de ta vie missionnaire offerte totalement à Dieu avec passion continue ta mission au ciel et prie pour nous éternellement.

 

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