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Le commerce des armes en Afrique, un vrai suicide du continent

Un business de la mort et de la désolation qui évolue sans éthique. Selon le dernier rapport du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), ce sont surtout les pays de l’Afrique du nord (Égypte, Algérie et Maroc) qui concentrent les plus gros achats. En Afrique subsaharienne, le Nigeria, l'Angola, le Soudan, le Cameroun et le Sénégal viennent en tête. Les premiers fournisseurs du continent sont : les USA, la Russie, la Chine et la France. Un échange injuste, mort contre argent. Et les vendeurs sont les premiers donneurs de leçon de justice et de paix, lorsqu’ils jouent aux sapeurs-pompiers. Triste logique !


Un fléau pour l’Afrique
Le commerce des armes plus qu’un phénomène africain est un fléau mondial qui appauvrit, menace et endeuille d’innombrables victimes. Le commerce ‘caché’ des armes légères et de leurs munitions cause des ravages partout en Afrique. Des terroristes, des rebelles et des bandits en font usage pour attaquer et tuer. Selon le rapport du SIPRI, les ventes d’armes au niveau mondial ont augmenté de 7,8% entre 2014 et 2018, tandis que les importations d’armes par les États africains auraient diminué de 6,5%. Toutefois, cette diminution des importations des pays africains n’a pas favorisé la pacification ou diminué les conflits armés.

C’est ainsi que nous pouvons voir différents groupes terroristes et rebelles s’activer sur le continent sans crainte. Le  Boko Haram nigérian dans la région du Lac Tchad (Nigéria, Niger, Cameroun et Tchad) ; le Chabab somalien en Somalie, au Kenya et en Ouganda ; al-Qaïda au Maghreb islamique, attaquent le Mali, la Lybie et le Burkina Faso. Des groupes terroristes qui utilisent les armes pour semer la terreur et la désolation au milieu des peuples paisibles. La plupart des conflits, aujourd’hui, sont menés essentiellement avec des armes légères, moins chères, faciles à manipuler, à transporter et à cacher.

Aujourd’hui, plus de 875 millions d’armes légères et de petits calibres (ALPC) sont éparpillées aux quatre coins de la planète. À elle seule, l’Afrique en comptabilise quelque 100 millions. Avec les conséquences que l’on sait : 90% des victimes de guerre - femmes et enfants pour la plupart - sont tuées par des armes légères. La surabondance de ce type d’armement continue d’avoir des effets nefastes et déstabilisateurs pour le développement. Elle favorise une criminalité sans cesse plus violente, ouvent mêlée au trafic des drogues.


Qui vend des armes et à qui ?
Blindés, missiles, frégates, avions et hélicoptères de combat se vendent bien et un peu partout : en Europe, en Asie, dans les pays du Golfe, et quelle que soit la nature des régimes en place.

Amnesty International a publié un classement en novembre 2014 des 5 plus gros vendeurs d’armes dans le monde. Pour mieux comprendre pourquoi certaines régions du monde sont toujours en conflit.  Pour se battre, il faut des armes, c’est tout de même plus pratique ! Et des armes, il faut bien que quelqu’un les produise.  Sans surprise, ce sinistre podium est largement dominé par les pays occidentaux. Les États-Unis en tête, juste suivis de la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Un marché juteux qui rapporte au total 113 milliards d’euros par an à cette industrie de la mort.

Les États-Unis sont le plus gros vendeur d’armes au monde, avec 30% des transferts d’armes classiques. Ils fournissent des armes à plus de 170 pays. Ils sont les principaux fournisseurs d’armes de l’Égypte et d’Israël, malgré la répression violente menée contre les manifestants. Ils ont également vendu des armes à des pays comme l’Irak, le Sri Lanka, le Bahreïn et le Yémen, là où des risques qu’elles soient utilisées pour commettre de graves atteintes aux droits humains étaient fortement présents. Cependant, ils ont restreint les transferts d’armes en direction de la Birmanie, de la Chine, du Sri Lanka, du Zimbabwe et des pays visés par des embargos sur les armes décrétés par les Nations unies.

La Russie est le second plus gros exportateur d’armes en valeur au niveau mondial. Ses principaux clients sont l’Inde, la Syrie, l’Algérie, le Myanmar, le Venezuela, le Soudan et de nombreux autres pays d’Afrique. Néanmoins, en perte de vitesse, le pays cherche des partenaires de pointe et de nouveaux marchés dans plusieurs domaines technologiques clés. Environ 10% des exportations d’armes russes seraient à destination de la Syrie, faisant de la Russie le principal fournisseur d’armes de ce pays. Ces transferts incluent des missiles antichars et des avions de combat. La Russie fournit également des hélicoptères de combat pour le Soudan, utilisés pour attaquer des civils au Darfour et au Kordofan du Sud.

L’armement, souvent proposé à des tarifs bas et avec des lignes de crédit longues comme le bras, est le principal atout de la Russie qui lui permet de mettre un pied dans la diplomatie. Il y a un an, Moscou a ainsi décidé d’annuler 20 milliards de dollars (17,63 milliards d’euros) de dettes de plusieurs pays africains. Pour d’autres, il est tout simplement proposé un troc, une annulation contre des investissements dans l’énergie, les ressources naturelles, voire l’agriculture.

La Chine, par rapport aux autres vendeurs, semble être une vendeuse discrète ou même secrète. Les données sur le commerce des armes y sont tenues secrètes, mais représenteraient environ 5% du commerce mondial des armes classiques. Ses exportations se font principalement vers les pays suivants : l'Algérie, l'Angola, le Bangladesh, l'Égypte, la Guinée, l'Indonésie, l'Irak, l'Iran, la Jordanie, le Kenya, la Libye, le Myanmar, le Pakistan, la République Démocratique du Congo,  le Sri Lanka, le Soudan, le Soudan du Sud et le Zimbabwe.

Le Royaume-Uni a pour principaux importateurs les États-Unis, l’Inde, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud, ainsi que d’autres partenaires au sein de l’OTAN et d’autres pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.

La France est généralement classée cinquième pays exportateur mondial d’armes classiques en valeur.  Parmi ses principaux clients, on distingue le Singapour, les Émirats arabes unis, la Grèce, des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ainsi que d’autres pays francophones et des partenaires au sein de l’OTAN. Bien que la France soit généralement exigeante concernant les critères stricts des transferts d’armes, elle a fourni des armes à des pays tels que la Libye sous le colonel Kadhafi, l’Égypte, Israël, le Tchad et la Syrie entre 2005 et 2009. Malheureusement, les armes sont vendues à ces pays où de graves transgressions des droits humains pourraient être commises.

La France a ainsi livré des missiles et des frégates au Maroc, des blindés, des canons d’artillerie et des missiles à l’Indonésie, à l’Arabie Saoudite, aux Émirats arabes unis… Elle a aussi signé des contrats pour des blindés au Gabon et des avions de combat, les Rafales de Dassault, à l’Égypte et au Qatar. Sans oublier un contrat à plus de deux milliards d’euros pour livrer divers équipements au Liban, avec l’aide financière de l’Arabie Saoudite.

La majeure partie du commerce des armes est le fait d’organisations commerciales, des sociétés qui les fabriquent, les achètent et les vendent, ainsi que des prestataires des services militaires et des négociants ou encore d’intermédiaires qui les transportent et les financent. Néanmoins, la responsabilité principale incombe aux États qui revendiquent le droit de se défendre et de protéger leurs populations. Seuls eux peuvent réglementer ce commerce en accordant ou en refusant des licences, en interdisant certaines armes inhumaines et en imposant des embargos et des suspensions en matière d’armes. Le problème restant capital est que l’élaboration et l’application d’une réglementation relative au commerce des armes ne suivent pas le rythme des marchés mondiaux des armes et la volonté politique d’y remédier est manquante.

Les dépenses d’armement et la taille des forces armées augmentent plus rapidement dans les pays en voie de développement que dans le monde industriel. Aujourd’hui, un soldat sur deux appartient à une armée d’un pays en voie de développement. Ces soldats, bien sûr, ont besoin d’armes, parfois assez élémentaires, mais, de plus en plus, très sophistiquées. Tout porte à croire qu’il s’agit là d’une tendance durable. Le commerce des armes est un problème délicat et un sujet de préoccupation majeure pour la communauté internationale. Dans tous les conflits sur le continent africain, le transport d’armes se combine avec celui de la drogue et des ressources du sol et du sous-sol. Cette prolifération effrénée va à l’encontre du droit international. Elle met en péril la paix et la stabilité, le développement économique, et alimente l’activité criminelle de nombreux États.

L’Algérie, l’Égypte et le Maroc ont dépensé, à eux seuls, plus de 11milliards de dollars entre 2012 et 2016, L’Algérie et le Maroc comptent parmi les plus grands importateurs d’armes sur le continent africain. Ce qui place l’armée algérienne entre ses homologues chinoise et turque en termes de dépenses. Derrière, l’Afrique subsaharienne est un peu à la traîne mais le Nigeria et, dans une moindre mesure, le Cameroun, s’illustrent, notamment sous l’effet du conflit engagé contre Boko Haram.


L’Algérie en tête
Avec un total de 9,6 milliards de dollars en 2018, l’Algérie affichait de loin les dépenses militaires les plus élevées en Afrique d’après le rapport. Bien que les dépenses militaires algériennes soient restées pratiquement inchangées depuis 2016, elles ont enregistré une baisse de 6,1% entre 2017 et 2018, en raison notamment de la conjoncture économique. C’est aussi le cas des autres gros acheteurs du continent notamment l’Angola et le Soudan dont les dépenses ont respectivement chuté de 18% et 49%. Selon le SIPRI, « la baisse des prix du pétrole depuis mi-2014 a sérieusement impacté l’économie angolaise, entraînant une réduction des dépenses de l’État, y compris des dépenses militaires ». Le Soudan a également été confronté à la fois à une crise économique, à un conflit violent dans la région du Darfour et à une recrudescence des manifestations antigouvernementales. Une autre baisse notable des dépenses militaires en Afrique subsaharienne en 2018, c'est le Soudan du Sud dont les dépenses ont chuté de 50%. Malgré, la guerre civile qui affecte le dernier pays à voir le jour sur le continent, le conflit a plombé l›économie sud-soudanaise et avec un budget de 59,4 millions de dollars, les dépenses militaires en 2018 ne représentaient que 4,2% du pic atteint en 2011.

Cette baisse de la facture des pays africains ne concerne toutefois pas tous les pays d’autant que certains font face à des conflits armés. C’est le cas du Nigeria, deuxième plus gros pays dépensier d’Afrique subsaharienne derrière l’Afrique du Sud, qui a augmenté de 18% ses dépenses militaires. Cette augmentation est due aux attaques de la secte islamique Boko Haram auxquelles le pays doit faire face. Et le Burkina Faso, pays du G5 Sahel qui fait face à une amplification des attaques terroristes : malgré une facture de 312 millions de dollars, la hausse des dépenses est de 52% par rapport à 2017, soit le premier de la classe au niveau mondial. Avec 420 millions de dollars de dépenses en 2018, soit une hausse de 19% par rapport à 2017, le Zimbabwe arrive à la 9e place mondiale et la seconde en Afrique en termes de hausse des dépenses en pourcentage. En 2018, selon le rapport, le total des dépenses militaires mondiales s’est élevé à 1.822 milliards de dollars, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2017.
Les données de ce marché restent opaques, mais on estime que la vente d’armes classiques, autres que nucléaires, chimiques ou biologiques, représente un volume de 80 milliards d’euros par an. Près de 500.000 personnes sont tuées chaque année par arme à feu, que ce soit ou non en temps de conflit. Car les violences liées à l’utilisation des armes sont multiformes.


Un commerce très lucratif au monde
« L’industrie de l’armement est plus prospère que jamais » souligne un article publié le 11 décembre 2017 dans le Monde.  Pourtant, malgré son volume et son caractère moralement problématique, ce marché est loin d’être encadré par des lois. Il est caractérisé par une opacité proche de l’occultisme et par un manque de contrôle international, sources évidentes de polémiques. Selon Oxfam, le commerce des armes légal avait atteint une valeur de 30 à 40 milliards de dollars par an et son trafic illicite était évalué, lui, à près de 1200 milliards de dollars par an. Mais les dépenses militaires étaient, en 2014, de 1700 milliards de dollars. Près de 1249 entreprises sont productrices d’armes dans 90 pays. En détails, les dépenses des pays d’Afrique du nord ont atteint 22,2 milliards de dollars l’année dernière (2018), ce qui représente une baisse de 5,5% par rapport à 2017.

En Afrique subsaharienne, les dépenses militaires se sont élevées à 18,4 milliards de dollars en 2018, en baisse de 11% par rapport à 2017 et de 21% dix ans auparavant. Selon le SIPRI, cette baisse des dépenses des pays africains s’explique par le fait que pour la première fois, l’Afrique du nord a baissé ses achats en armement. Avec seulement quatre pays pris en compte, l’Afrique du nord a dépensé plus que les 45 pays d’Afrique subsaharienne étudiés dans le rapport.


Armes et conflits armés
Les conflits armés sont pour les industries d’armes ce que les bars et les débits de boissons sont pour les brasseries. Ils sont alimentés, ils consomment les armes fabriquées.
La course à l’armement des pays africains fait peur et inquiète pour la stabilité socio politique. Chaque pays cherche à s’armer plus, en commençant par les armes légères jusqu’aux nucléaires. La preuve est de voir le budget alloué au ministère de la défense au détriment de l’éducation, de la santé et de l’alimentation. La hantise à l’armement, les armes  sophistiquées se voient partout.

Dans beaucoup de pays, les forces de sécurité utilisent les armes contre des manifestants, même non violents. La force armée permet aussi de réduire au silence des opposants politiques ou des défenseurs des droits humains. Rien qu’en République Démocratique du Congo (RDC), plus de cinq millions de personnes sont mortes des causes indirectes liées à des conflits armés depuis 1998.

Selon l’ONG Oxfam, 640 millions d’armes légères sont disséminées à travers le monde (une pour dix personnes) en 2013. La production des cartouches militaires est de quatorze milliards par an. Une large partie des ventes d’armes est issue des surplus militaires ; en effet, au lieu de détruire des armes anciennes ou surnuméraires, les États revendent en général leurs stocks. Le Nigéria, la Lettonie et l'Afrique du Sud sont les seuls États qui détruisent leurs excédents ou les armes saisies. À travers le monde, 1.249 entreprises dans plus de 90 pays produisent des armes légères.


Le Traité sur le commerce des armes
La journée internationale de destruction des armes légères célébrée le 9 juillet, est pour lutter contre la vente illicite et la prolifération des armes à travers le monde. Plus que les pays connus, le marché des armes est essentiellement dans les mains du secteur privé. Des entreprises les conçoivent et les fabriquent, puis des courtiers ou des négociants les vendent. Ce commerce très juteux a longtemps échappé à toute règle et à tout contrôle. Seuls les États peuvent assurer ce contrôle et cette régulation. Ils ont droit de défendre et de  protéger leurs populations.


Satisfaction générale…
Après maintes reprises des négociations et des pressions de la société civile et des ONGs, les Nations unies ont adopté le Traité sur le commerce des armes (TCA). Le 2 avril 2013, alors qu’il était en discussion pendant 7 ans. Le jour de son adoption, de grandes personnalités, de l'époque, ont exprimé leur satisfaction. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a salué un traité qui “peut renforcer la sécurité internationale” mais qui n’empiète pas sur la Constitution américaine garantissant le droit de posséder une arme.
Le Premier ministre britannique David Cameron a salué “un accord historique qui va sauver des vies et soulager les immenses souffrances provoquées par les conflits armés“.
Pour l’ex- secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, il s’agit d’un “succès diplomatique historique” qui devrait donner “un nouvel élan à d’autres efforts de désarmement“. Le traité “envoie un signal clair aux marchands d’armes qui approvisionnent les dictateurs et les seigneurs de guerre”, a estimé Anna MacDonald, d’Oxfam: “Ils ne pourront plus agir en toute impunité”.

Ce traité qui est entré en vigueur, en décembre 2014, n’a pas pour but d’interdire la vente et l’utilisation des armes. Il impose des règles strictes. Pour autoriser des transferts d’armes vers un pays, chaque État signataire doit veiller à ce que l’usage qui en sera fait par les acheteurs ne soit pas contraire aux droits humains. Les enjeux du marché de l’armement sont immenses. S’accorder sur un minimum de règles est donc une étape cruciale et historique. La régulation n’allant pas de soi, les ONGs et la société civile ont un rôle essentiel à jouer. Le traité est un texte fondamental pour le contrôle des armes qui a ses exigences et que les États doivent ratifier. En juin 2016, le traité a été signé par 130 gouvernements dont seulement 82 l’ont ratifié.


Son application n’est pas automatique…
Le business derrière le commerce des armes est très rémunérateur que personne n’est prêt à l'abandonner. Le traité reste un discours au désert. Pour preuve, les industriels des armes ont un unique objectif qui est la rentabilité de leur production. Pour cela ils sont hostiles ou indifférents aux instruments de contrôle des exportations.  Le problème n’est pas seulement de traité ou de lois mais, 'sauver des vies humaines en danger'. Le Secrétaire général a publié son Programme de désarmement en mai 2018. Il a évoqué    les questions capitales de désarmement et de contrôle des armes dans trois domaines: le désarmement pour sauver l’humanité (armes de destruction massive); le désarmement pour sauver des vies (armes classiques, y compris les armes légères) et le désarmement pour les générations futures (nouveaux moyens et méthodes de combat). En Afrique, surtout, il faut reconnaitre les effets néfastes de la prolifération des armes légères sur le développement. Pour avoir un développement total et durable il faut lutter contre le commerce illicite des armes de tout genre pour atteindre de nombreux objectifs, notamment ceux relatifs à la paix, à la justice et à des institutions solides, à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à la santé, à l’égalité des sexes et à la sécurité dans des villes et des communautés. Sinon comment comprendre certains pays africains si pauvres mais très armés. Ils investissent plus dans les achats d'armes que dans les infrastructures de développement et du bien-être social.


Conclusion
Les mots du prophète Isaïe: «Transformer les armes en charrues et houes ; de leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on ne s’entraînera plus pour la guerre. Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur » (2,1-5), pourraient encourager à rechercher, en toute sérénité, la paix et à éviter l’armement sauvage.

La majorité des victimes des conflits sont des civils et les infrastructures sont rarement épargnées par les combats. Les tirs des missiles ou d’obus ainsi ciblés peuvent détruire des hôpitaux, des logements, des ponts, des centrales électriques. Au-delà des combats, la violence due à la prolifération des armes multiplie les blessures, les tortures, les menaces...
Quoiqu’il en soit, le marché de l’armement ne connaîtra pas la crise dans les années à venir, estiment les observateurs, rappelant que de nombreux pays africains vivent actuellement sous la menace de différents groupes armés qui ne cessent d’attaquer les populations comme les forces de l’ordre en RD Congo, au Mali, dans les pays du Lac Tchad, etc. 
 

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